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Les grandes dates de l’ANFA

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Découvrez notre histoire et nos actions pour la fauconnerie

En 1948, Abel Boyer et Maurice Planiol font apparaître un livre qui deviendra la bible des fauconniers :

Le “Traité de Fauconnerie et Autourserie”. Abel Boyer participera avec d’autres amis à la création de l’Association Nationale des Fauconniers et Autoursiers (l’A.N.F.A) dont la devise est “Rien sans pennes”, ils entreprendront ensemble des efforts considérables pour la reconnaissance de ce mode de chasse.

En 1954, la Fauconnerie ou “CHASSE AU VOL” est reconnue comme mode de chasse légale en France.

En 1958, suivant le vœu émis par l’ANFA, le Conseil Supérieur de la Chasse se prononce pour la protection du Faucon Pèlerin.

En 1962, un arrêté ministériel permet aux fauconniers d’entraîner leurs oiseaux avant l’ouverture de la chasse. Dans le même temps, les fauconniers luttent contre les pièges à poteaux, méthode de destruction barbare dont les rapaces sont les principales victimes.

En 1965, sont mis en place les conseillers biologistes départementaux. On compte parmi eux 21 fauconniers. Tous les rapaces sont désormais protégés.

En 1968, La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et l’ANFA décident de conjuguer leurs efforts.
M. Charles de Ganay et M. Jean-François Terrasse organisent à l’Hôtel Guénégaud (Musée de la Chasse) une mémorable exposition dénommée “Fauconnerie et oiseaux de proie”.

En 1969, c’est la reconnaissance de deux organisations très importantes :
Le Fond d’Intervention pour les Rapaces (F.I.R) et l’Association internationale de Fauconnerie (I.A.F).
Le Fonds d’intervention pour les rapaces FIR) est une association française vouée à la protection des rapaces, créée par Jean-François et Michel Terrasse.
Le FIR intègrera la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) en Mai 1998 et sera dissoute en Décembre 1999, remplacée par Mission Rapaces.

En 1970, l’ANFA est reconnue comme interlocutrice du ministère, un long travail se met en place afin de préparer un arrêté “Chasse au vol”.

En 1972, Un arrêté classe tous les rapaces en espèces protégées. L’ANFA voit ainsi récompensées quinze années d’efforts considérables. Le “Rapace” étant jusqu’à cette date l’objet de toutes les destructions possibles et imaginables. C’est une victoire pour tous les fauconniers.

En 1975, le Journal Officiel publie le décret concernant la chasse au vol. Désormais tous les oiseaux détenus sont bagués et identifiés.

En Novembre 2010, lors de son cinquième comité intergouvernemental tenu à Nairobi (Kenya), L’UNESCO a inscrit sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’humanité “L’ART DE LA FAUCONNERIE”. Au sein d’une candidature commune portée par la France, la Belgique, les Emirats Arabes Unis, la République Tchèque, la République de Corée, la Mongolie, le Maroc, le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Espagne et la République arabe Syrienne. Le Ministère Français de la Culture et de la Communication, particulièrement les membres de la Direction du Patrimoine, et les représentants de l’ANFA ont tenu une place primordiale dans la constitution de ce dossier.

En 2013, Patrick Morel, fauconnier émérite et membre de l’ANFA, publie “L’ART DE LA FAUCONNERIE”, premier ouvrage contemporain complet sur la chasse au vol.

En 2020, après avoir observé les difficultés liées à l’utilisation des réseaux sociaux pour trouver des rapaces de fauconnerie égarés. L’ANFA décide de créer son propre service d’avis de recherche aux profits de tous les détenteurs d’oiseaux en France (psittacidés, rapaces et autres oiseaux détenus en captivité).
Ce service est un véritable succès et permet de placer l’ANFA parmi les acteurs incontournables de la recherche d’oiseaux perdus via les réseaux sociaux.

En 2021, 41 ans après avoir contacté l’ANFA pour mener une expérience de fauconnerie d’effarouchement sur une base aérienne (base d’Istres avec le fauconnier Bernard Prevost), l’Armée de l’Air décore pour la première fois un faucon pèlerin militaire “ORTEGA” (volée par le fauconnier Thomas Garrido sur la base aérienne Avord) pour services rendus à la sécurité aérienne.
Mettant ainsi à l’honneur la fauconnerie d’effarouchement et son importance dans les missions opérationnelles de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

Toujours en 2021, Jacques Renaud, fauconnier émérite et membre fidèle de l’ANFA depuis de nombreuses années, a été nommé aux AWARDS d’Abou Dhabi ce qui constitue une récompense suprême surtout pour un étranger. Il s’agit de l’équivalent de la légion d’honneur en France.

En 2022, l’ANFA, toujours dans une optique d’investissement dans la protection des rapaces participe financièrement au projet de Christian Itty afin de mesurer l’impact des parcs
éoliens sur des espèces à fort enjeux de conservation tel que l’aigle royal dans le sud du massif central. L’ANFA oeuvre également à la réhabilitation de plusieurs faucons pèlerin en partenariat avec des centres de sauvegarde et participe financièrement au sauvetage de rapaces en difficulté.
L’ANFA assure également pour la première fois une formation sur la contention des rapaces auprès des pompiers à la demande du centre de soins le “TICHODROME”.

En 2023, L’Association Nationale des Fauconniers et Autoursiers noue un important partenariat avec le plus grand centre de sauvegarde de la faune sauvage en Isère “LE TICHODROME”, spécialisé dans la prise en charge de rapaces blessés.
Ces efforts conjoints facilitent la réhabilitation de rapaces notamment avec une solution, mise à disposition par l’ANFA, permettant de réparer les plumes de rapaces en difficulté.