logo anfa

Éthique de la fauconnerie

  • Home
  • Éthique de la fauconnerie

La chasse au vol, ou fauconnerie

L’apprentissage de la chasse au vol ne peut s’acquérir et se perfectionner qu’au contact d’autres fauconniers afin d’en assurer la parfaite transmission. En effet, même si la technologie a apporté un plus indéniable dans la fauconnerie du XXIème siècle, les techniques elles, n’ont que peu évolué.

La fauconnerie consiste en la capture d’un gibier dans son environnement naturel à l’aide d’un rapace affaité (dressé) spécifiquement, avec l’aide d’auxiliaires (chiens, etc…).


L’éthique de la chasse au vol

L’éthique est une somme d’attitudes d’ordre moral que le fauconnier responsable adopte volontairement pour conditionner la pérennité de son art tout en préservant la nature, il est un partenaire responsable d’une nature fragile et un ambassadeur de l’art de la fauconnerie auprès des non-initiés.


1/ Le strict respect de la loi en matière de détention et commercialisation de rapaces.

La chasse au vol et la détention de rapaces sont très réglementées en France. Tous les fauconniers membres de l’A.N.F.A s’engagent à respecter la loi en vigueur.


2/ Le respect de la fauconnerie et de son patrimoine

Ce mode de chasse exceptionnel se veut porteur de traditions et d’un langage d’une grande richesse qu’il convient de perpétuer et ne pas déformer. La fauconnerie a été reconnu par l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité. Ses pratiquants membres de l’A.N.F.A s’engagent à la représenter dignement et de ne détenir un rapace que pour le seul but de pratiquer la chasse au vol dans le strict respect de la réglementation en vigueur.

La chasse au vol se veut vecteur d’amitié, entre ceux qui la pratiquent, unis par la même passion, et avec ceux qui ne la pratiquent pas mais éprouvent pour elle un intérêt et de la curiosité.


3/ Le bien-être animal

En tant que fauconnier, le bien être de son oiseau est la principale préoccupation à avoir. Outre des installations irréprochables et une importante connaissance des besoins de son oiseau, le fauconnier doit avoir une grande disponibilité tout au long de l’année. La pratique d’une fauconnerie responsable nécessite plus d’une sortie par semaine pour faire chasser son oiseau.  Le fauconnier se doit d’entretenir la condition physique de son oiseau ainsi que son mental le plus régulièrement possible.

Un rapace est par ailleurs un prédateur en haut de la chaîne alimentaire et il est donc important et du devoir du fauconnier de le faire chasser le plus souvent possible lorsque la réglementation vous le permet.

Le bien-être animal est également important pour le gibier. Le fauconnier s’engage à ne pas faire souffrir inutilement une proie attrapée par son rapace, il s’engage à donner une mort rapide au gibier tout en aidant son oiseau.


4/ Être responsable de son oiseau

Si un oiseau est égaré, le fauconnier devra tout mettre en œuvre pour le retrouver. Les fauconniers disposent aujourd’hui d’une technologie de suivi par balise (GPS ou radio) particulièrement adaptée pour la recherche de leur oiseau et il n’est pas concevable et acceptable de voler sans émetteur. L’oiseau doit être armé de bracelets et de jets afin d’en assurer la parfaite sécurité au poing lorsqu’il ne vole pas. Enfin, lors de son transport le fauconnier doit avoir une caisse de transport adaptée afin de déplacer son oiseau en toute sécurité.


5/ Avoir un oiseau en fonction de ses possibilités de vol et de gibier.

Un fauconnier prendra un oiseau adapté en fonction du territoire dont il dispose et des possibilités de gibier qui s’offrent à lui. La chasse au vol n’a de sens que si le fauconnier peut offrir suffisamment d’occasions de chasse à son rapace. Il convient donc d’avoir plusieurs territoires de chasse afin que l’équipage puisse s’épanouir et progresser.


6/ Œuvrer pour la protection des rapaces

Être fauconnier, c’est aimer inconditionnellement tous les rapaces et œuvrer pour leur protection.
C’est également être partie prenante sur les réseaux de surveillances sanitaires (grippe aviaire).

C’est aussi collaborer avec les fédérations sur les aménagements des territoires pour la gestion du petit gibier.